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dimanche 8 juin 2025

Roumanie 3 - Brasov





Dans le camping, nous croisons notre seul et unique cycliste du voyage,  un anglais  acétique qui se nourrit de semoule trempée à l'eau froide. Il n'a plus de gaz, mais ne semble pas apprécier la bombonne de rab qu'on lui donne. Sans doute parce qu'on lui a doublé le poids de ses bagages.... 

Il est temps de penser au retour.  On prévoit de prendre un premier train pour Budapest, depuis Brașov.  Sur le chemin nous en profitons pour passer par le sanctuaire des ours.
 
Visite assez décevante pour ma part. Triste spectacle de voir ces ours enfermés (même si c'est pour leur bien), tourner en rond en attendant leur pitance. En plus, la guide nous passe par le menu l'histoire de chaque individu.  C'est un peu geignard

 
Seul moment rigolo, lorsque cet ours décide de grimper dans un arbre.  On a plus un seul doute sur la croyance de pouvoir leur échapper, s'ils leur vient l'idée de vous mettre au menu.
 
Brașov est atteint à la vitesse de l'éclair (celui qu'on fuit depuis plusieurs jours).

 
La ville est tentaculaire, étonnamment riche et pas du tout faite pour les vélo.  On  galère sur des artères bondées,  parfois à contre sens. 
En prévision de la rando du lendemain, on se charge de 800g de wafers
 
 
 
L'air carnassier de Théo me fait penser qu'ils ne passeront pas la journée. 
 
Les menus deviennent de plus en plus élaborés :  poulet coco ananas (et purée de piment hongrois qu'on arrive pas à finir) 

La rando du lendemain démarre par les le canyon des 7 échelles.  Celle ci était la plus impressionnante.

 
 
Puis se poursuit dans une combe sublime pour atteindre les alpages de pietra mare 
,



 
En haut, les paysages ressemblent furieusement à la Chartreuse.  Mais la différence c'est qu'ici il y a .... des renards très amicaux, qui jouent les stars
 
 
Mais surtout des ours, beaucoup d'ours !   On en croise des traces fraîches qui ne nous rassurent pas trop. Du coup on se met un peu de musique métal folk, qu'on juge plus efficace que de l'irlandais...

 
Les chaussures de Theo sont faites pour le vélo et n'apprécient pas du tout le traitement infligé. 

 On était en train de faire peu de musique au sommet quand un premier coup de tonnerre, nous a instantanément convaincus de descendre asap.
 
 
Theo à tout tenté pour convaincre les gardes du parc de nous descendre, sans succès
 
De Brașov,  nous prenons un premier train pour Budapest.  Les chiffres parlent d'eux même: 17h, 25 arrêts, pour 700 km,  une moyenne de 40km/h,   le tout sans clim et dans un fracas abrutissant.
 
Le circuit traverse des régions montagneuses beaucoup plus pauvres
 
 
Et passe près de l'Ukraine...
 
 
Nous sommes arrivés à Budapest dans la nuit bien fatigués,  mais la traversée de la ville à vélo nous a laissé présager de bonnes surprises pour le lendemain.

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