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vendredi 9 décembre 2016

Quelques aquarelles du voyage

Caraz
sur la Carretera a Pastorurie
Boucherie de La Union

Fête sur Amantani
Arrivée sur El Alto


Village de Sajama par temps maussade

Salar d'Uyuni - Ile d'Incahuasi au petit jour

Viscacha malicieux

Salar de Tallar

Avant le col de l'enfernillo

jeudi 8 décembre 2016

jeudi 29 septembre 2016

Buenos Aires, fin du voyage

Un dernier article qui clôture ces trois mois de voyage fantastiques.

De San Miguel on a tenté l'embarquement des vélos non emballés. Ça a coincé un peu au départ mais c'est finalement passé.

Bon, l'expérience n'était pas entièrement satisfaisante.  A l'arrivée, manette de dérailleur cassée, plus possible de passer les vitesses.
Deuxième couac, après 20 minutes de vélo dans la ville, un p'tit malin à profité d'un gros bêta (moi) pour lui faucher le sac du porte-bagages arrière. La grande classe, j'ai rien compris. Adieux, doudoune, polaire, veste, lunettes et autre tablette de lecture. J'avais heureusement pris une photo quelques minutes avant et gardé l'appareil sur moi. Et heureusement aussi que c'est la fin du voyage.  Voyons le côté positif.

Buenos Aires est une ville qui ne renie pas ses origines occidentales. Son architecture rappelle celle des grandes métropoles européennes. Avec des quartiers riches :
Puerto Madero, nouveau quartier riche 



Flora Genérica, qui s'ouvre au léver du soleil 

Jardin japonais. C'est le printemps ici !
Et d'autres plus pauvres :

Le quartier populaire mais touristique de la boca 

Entre musées, balades en vélo dans les parcs de la ville et resto, on se refait une santé .
Malbec, bien sûr 

Le cimetière de la Recoleta, fameux dans toute l'Amérique pour ses tombes fastueuses. Même dans la mort on reste entre soi.

Jour de femme de ménage, c'est mercredi. 

Au musée des beaux arts: Première représentation de super-héro: ici Bat-papus, surgissant à la rescousse des rois. 

L'opéra de Buenos Aires ou nous avons assisté à un Macbeth de Verdi. Pour un prix modique on a pu accéder... aux balcons du deuxième étage... Mais pas par la même entrée que le parterre. On s'est fait jeter par un valet emperruqué.  Faudrait pas mélanger. 

On prend un vol pour Europa dans la soirée.  Ceci clôt un beau voyage de 4700km à vélo, de belles rencontres, de paysages somptueux.  L'Amérique du Sud vaut le voyage !.'  Le prochain ne sera pas pour tout de suite...

Hasta luego y que te vaya bien !


mardi 27 septembre 2016

De Cafayate à San Miguel de Tucumán

En route pour la dernière étape vélo du voyage !  Nous quittons la douceur de Cafayate et la gentillesse du patron de l'hôtel la morada qui a passé une heure à arranger nos vols pour Buenos Aires. Ça déroule sans problème sur les 60 premiers km .

Pose à Amaicha del valle et son musée atypique. Créé par un espèce de de facteur Cheval argentin (pour les non grenoblois, voir internet). A partir de là, on a un bon petit dénivelé pour passer un col à 3020. Le dernier.  Notre intention était de dormir à l'observatoire qu'on croisé en cours de route, malheureusement complet.

Encore quelques km jusqu'à Ushuaia par la fameuse rn40
Le vent se lève brutalement et nous contraint à nous arrêter rapidement. 
Dans la nuit la tempête se déchaîne avec pour la première fois depuis 3 mois, de la pluie (pas de regrets rétrospectifs pour l'observatoire).

Le mystère de la chambre...à air. Depuis quelques semaines, j'accumule les problèmes de pneus plats (très énervant). Ce jour de pluie va en être le point culminant, avec 4 changements. Dès le départ déjà, on se pose plus de questions, c'est plat on change.  La montée sous les nuages et dans un crachin breton se passe bien.  Au col on se transforme en bibendum pour attaquer la descente noyée dans les nuages (4 degrés bien humide).  Pif, deuxième pneu plat (Essayer de changer une chambre à air habillé en casimir sous la pluie relève d'un petit exploit). On arrive à Tafi. Replat. Plus de chambre à air de rechange. Aucun magasin n'a de rechange. La loose totale.  Enfin dans la descente des Yungas, rebelotte.
Démontage, quatrième !

Je frôle la crise de nerf, car à chaque fois qu'on recherche la crevaison: rien, nada, niet: pas de trou.

Je fini par comprendre que ce sont les réparations ( n'utilisez pas de super patch pour réparer des crevaisons....) elles-même qui, soumises à un choc, cèdent, mais recollent lorsqu'on les regonfle... Une fois virées tout rentre dans l'ordre.

La descente dans les Yungas se poursuit. Peu avant la fin de ma forêt, on plante la tente dans la jungle.


Changement d'ambiance par rapport à l'altiplano.... 

Réchaud bouché, on improvise une version low cost. 

Au matin nous rencontrons le paysan du coin qui nous dit qu'il est dangereux de dormir dans la forêt, à cause des pecaris. Un peu tard...

La fin de la journée ressemble à une étape du tour des Flandre : Des champs à perte de vue sous un ciel gris.


Gauchito Gil, petit voleur de bétail fut condamné à la pendaison. Avant de mourir, il prédit la guérison du fils du bourreau, prédiction qui se réalisa.  Depuis, il est vénéré dans toute l'argentine dans des petits temples en bord de route. La coutume veut que les camionneurs klaxonnent deux fois en passant devant... 



San Miguel n'offre pas grand intérêt.  On le quittera par avion pour Buenos Aires, dernier article de ce voyage.  Hasta pronto !

dimanche 25 septembre 2016

La Quebrada de las Conchas (De Salta à Cafayate)

Avant de rejoindre Cafayate par la Quebrada de las Conchas, nous empruntons un bus pour une journée de visite du nord de la province. L'occasion d'admirer les fameuses Cerros de los 7 colores de Purmamarca. 



La dite journée nous ayant plus fatigué  et ennuyé qu'une bonne étape de vélo, nous reprenons la route le lendemain vers Cafayate, haut lieu (dans le sens d'altitude et de qualité) du vin argentin. 
Premier jour facile, on baguenaude dans les plaines verdoyantes.  
En route nous faisons la rencontre d'une petite famille française (Brice, Laetitia, et Léo de intandemwithbll) en tandem plus chariot, dont nous avions vu les traces dans le Lipez (car il existe en effet des gens encore plus masochistes que nous). Un sacré exploit qui les a bien fatigués. 

La sauce prend  immédiatement.  Nous décidons de terminer l'étape et de bivouaquer ensemble. Nous nous enquillons à Alemanía, petit bourg qui survit difficilement depuis l'arrêt de la ligne de chemin de fer et passons une soirée comme on les aime.

Leo a trouvé des compagnons de foot. 
Au matin, nous les laissons à leur rythme post-lipez pour nous attaquer à la Quebrada. Une petite merveille, très accessible en vélo, surtout quand on a le vent dans le dos.
 La Garganta del diablo 


Quebrada de las conchas 

Chaque virage nous dévoile un paysage nouveau 





Cafayate est une petite ville très agréable. On s'y reposera 3 jours, pour faire de la randonnée et tester les nombreux cépages de la région. D'autant qu'on retrouve Yvan, Magali, Félix et Anne-Lise des p'tits vélo !

Balade rafraîchissante dans le Rio Colorado 


Les p'tits vélo en action.


Le lendemain, rando sur les hauteurs autour de la ville 

La vallée de Cafayate 

Dégustation avec Laetitia et Brice. 
Dernière étape vélo du voyage, rejoindre Tucumán par l'abra del enfernillo et la descente dans les Yungas, avec un invité surprise: la pluie, pour la première fois depuis 3 mois!