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mardi 27 septembre 2016

De Cafayate à San Miguel de Tucumán

En route pour la dernière étape vélo du voyage !  Nous quittons la douceur de Cafayate et la gentillesse du patron de l'hôtel la morada qui a passé une heure à arranger nos vols pour Buenos Aires. Ça déroule sans problème sur les 60 premiers km .

Pose à Amaicha del valle et son musée atypique. Créé par un espèce de de facteur Cheval argentin (pour les non grenoblois, voir internet). A partir de là, on a un bon petit dénivelé pour passer un col à 3020. Le dernier.  Notre intention était de dormir à l'observatoire qu'on croisé en cours de route, malheureusement complet.

Encore quelques km jusqu'à Ushuaia par la fameuse rn40
Le vent se lève brutalement et nous contraint à nous arrêter rapidement. 
Dans la nuit la tempête se déchaîne avec pour la première fois depuis 3 mois, de la pluie (pas de regrets rétrospectifs pour l'observatoire).

Le mystère de la chambre...à air. Depuis quelques semaines, j'accumule les problèmes de pneus plats (très énervant). Ce jour de pluie va en être le point culminant, avec 4 changements. Dès le départ déjà, on se pose plus de questions, c'est plat on change.  La montée sous les nuages et dans un crachin breton se passe bien.  Au col on se transforme en bibendum pour attaquer la descente noyée dans les nuages (4 degrés bien humide).  Pif, deuxième pneu plat (Essayer de changer une chambre à air habillé en casimir sous la pluie relève d'un petit exploit). On arrive à Tafi. Replat. Plus de chambre à air de rechange. Aucun magasin n'a de rechange. La loose totale.  Enfin dans la descente des Yungas, rebelotte.
Démontage, quatrième !

Je frôle la crise de nerf, car à chaque fois qu'on recherche la crevaison: rien, nada, niet: pas de trou.

Je fini par comprendre que ce sont les réparations ( n'utilisez pas de super patch pour réparer des crevaisons....) elles-même qui, soumises à un choc, cèdent, mais recollent lorsqu'on les regonfle... Une fois virées tout rentre dans l'ordre.

La descente dans les Yungas se poursuit. Peu avant la fin de ma forêt, on plante la tente dans la jungle.


Changement d'ambiance par rapport à l'altiplano.... 

Réchaud bouché, on improvise une version low cost. 

Au matin nous rencontrons le paysan du coin qui nous dit qu'il est dangereux de dormir dans la forêt, à cause des pecaris. Un peu tard...

La fin de la journée ressemble à une étape du tour des Flandre : Des champs à perte de vue sous un ciel gris.


Gauchito Gil, petit voleur de bétail fut condamné à la pendaison. Avant de mourir, il prédit la guérison du fils du bourreau, prédiction qui se réalisa.  Depuis, il est vénéré dans toute l'argentine dans des petits temples en bord de route. La coutume veut que les camionneurs klaxonnent deux fois en passant devant... 



San Miguel n'offre pas grand intérêt.  On le quittera par avion pour Buenos Aires, dernier article de ce voyage.  Hasta pronto !

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