De Salzbourg, le temps se gâte méchamment. C'est qu'on rentre dans les montagnes. Arrivée sous la pluie, on se cale dans un camping coincé entre la ligne de chemin de fer et une ligne haute tension. Mais le patron nous laisse nous installer dans la cuisine en sous sol, où on se fera une petite session
Ce sera une constante de cette traversée des Alpes autrichiennes : elles sont très peuplées et donc bruyantes : il y a toujours au minimum une autoroute et une voie ferrée à proximité. C'est un peu décevant.
Dans la montée du lendemain on se cale dans une cabane en bord de piste. Une demi heure plus tard on voit arriver un rustaud en 4x4 qui avait dû nous repérer aux jumelles : “what are you make here? " Ben on déjeune.." Verboten, you leave". On commence à comprendre que l'Autrichien de montagne, ça rigole pas tout les jours.
Ça nous empêchera pas de retenter un bivouac, dans une cabane aux planches disjointes dont j'avais assuré Theo qu'elle arrêterait 90% de la pluie prévue... La nuit fut très humide.
On continue notre montée pour Sobher pass. Il fait 4° le matin. Le temps s'assèche mais des pluies sont encore prévues toute la nuit.
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Pause pas revigorante |
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Pause revigorante
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On se prend une auberge au point culminant de notre voyage avec moultes bières et schnitzel pour soutenir le moral.
Enfin le temps se remet au beau. On peut dérouler 120 bornes de faux plat descendant jusqu'à Graz.
Un dernier bivouac clandestin, juste sous les fenêtres du château de Grabstein et à côté du golf.
Et on atteint Graz. Ville magnifique ou l'on va passer une journée à visiter
Dans l'auberge de jeunesse, c'est le capharnaüm.
Demain, après visites de quelques musées, direction la Hongrie en espérant de pouvoir y passer. Certains postes frontières sont en effet fermés pour cause de fièvre aphteuse.
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