Au Pérou, les restaurants servent toujours des portions considérables. Dans les campagnes, pour 5 sol (1,5€) on a une soupe (de poulet avec des pâtes), un secos (de poulet avec du riz et des papas), un jugo (non identifiable), et une gélatine en dessert. Mathématiquement, ça ne rentre pas dans l'estomac d'un péruvien. En ville le choix est plus vaste, mais la quantité ne change pas.
Jugo de mangue, par demi -litre |
L'hôtel Sosa était bien confortable, mais il a bien fallu quitter Huanuco et l'idée de faire 100 km de montée encaissée sur une nationale fréquentée nous a refroidi légèrement. Nous optons pour le bus, mais encore faut-il le trouver. Nous errons en vain durant une heure au gré des avis contradictoires pour finir par comprendre qu'il y a autant de terminaux que de destinations. Un brave automobiliste va prendre pitié de nous et finir par nous y conduire.
Les péruviens m'ont demandé s'ils pouvaient le garder pour décharger les bus. J'ai refusé. |
Arrivés à Cerro de Pasco (la ville la plus haute du monde, comme tant d'autres), nous passons de l'été à l'hiver. La ville est organisée autour d'une mine à ciel ouvert gigantesque, dont le trou en est le centre. A la tombée de la nuit, 18h30, nous déambulons dans les ruelles et rues piétonnes (sûrement les plus hautes du monde) bondées dans une ambiance de Noël, mais sans les boules.
Nous quittons le lendemain, pour le parc de bosque de piedras, la forêt de pierres. Ca nous fait un détour de 70km mais qui en vaut la peine.
Nous croisons sur un altiplano assez désertique.
Cerro de Pasco |
Quelques heures de vélo plus tard (on a eu le temps de la voir venir), nous approchons d'une des merveilles du Pérou.
Le temps de trouver une gentille mémé pour garder les vélos et nous voilà parti pour quelques heures d'une promenade assez incroyable, car Bosque de Piedras s'étend sur des dizaines de km, et on y rencontre un bestiaire de créatures bizarres.
Euh non c'est pas ça la merveille du Pérou :-) |
Le temps de trouver une gentille mémé pour garder les vélos et nous voilà parti pour quelques heures d'une promenade assez incroyable, car Bosque de Piedras s'étend sur des dizaines de km, et on y rencontre un bestiaire de créatures bizarres.
Au début je pistais les alpaga, pensant qu'ils étaient sauvages... (Non Lou,je ne peux pas le ramener) |
Retour vers Vicco vent de face, debout sur les pédales. 35 km épuisants. A l'unanimité, ce sera la route et non la piste que nous prendrons pour contourner le lago de Junin. On se posera finalement dans un creux du plateau, à une centaine de mètres de celle-ci.
Avec -8 la nuit, on réfléchit à tout bien faire avant de se coucher.
De notre bivouac jusqu'à Huancayo, c'est principalement de la descente, 240 km de descente à 1% que nous avalerons donc en deux étapes de 120 km.
D'abord au bord du lago de Junin :
Puis dans des paysages de gorges, pas toujours très beaux :
Demain après-midi, direction Ayacucho, et oui cher lecteur c'est encore une autre ville en o (celui qui est capable à mon retour de me réciter toutes ces villes dans l'ordre se voit offrir une cerveza).
A dans 4 jours et 3 bivouacs!
On se gèle les... mains |
De notre bivouac jusqu'à Huancayo, c'est principalement de la descente, 240 km de descente à 1% que nous avalerons donc en deux étapes de 120 km.
D'abord au bord du lago de Junin :
Puis dans des paysages de gorges, pas toujours très beaux :
La Oroya |
A dans 4 jours et 3 bivouacs!
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