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vendredi 22 juillet 2022

Norvège 7 - le Vesterålen et Tromsø

Dans la continuité des Lofoten, il y a les moins connues Vesterålen, un ensemble d'îles un peu moins montagneuses, encore un peu moins peuplées.  Seule constante, vous avez deviné j'espère, le temps.
Sauf ce jour là. On ne dirait pas mais il faisait beau  


Pour trouver un bivouac, des fois c'est pas simple. Le "allemansrette" pourtant autorise quiconque en Norvège à planter sa tente où il veut à condition d'être à plus de 150 m d'une habitation et bien sûr en respectant quelques petites règles de base telles que ne pas y faire une rave party toute la nuit. En pratique, lorsque qu'on demande la permission à un fermier pour se poser dans son champ,  il a souvent subitement besoin d'y faire paître ses vaches dès 6h le lendemain.

Cette fois-ci pourtant celui-ci nous indiquera un accès à une plage publique bien sympa, qui nous permettra une première baignade ... dans une eau entre 7 et 10°.

Le lendemain, après 78 bornes sous la flotte, on se met, comme tout mammifère non pourvu de nageoires, à l'abris  des éléments déchaînés. Certains en profitent même pour s'installer leur home vidéo.

Mais on avance vaille que vaille 


On quitte Andenes sur un chouette Ferry 

Le skoghus center.  Cosy.  Unique lecture autorisée, la Bible qu'on trouve en toutes les langues.  J'ai eu quelques craintes que la patronne ne nous excommunie à la vue de nos bières (alcool interdit)



Depuis le pont qui mène à l'île de Sommarøy.


On repère par satellite la superbe plage sandviksletta. Mais zut, les renseignements étrangers y ont eu accès aussi : Il y aura finalement une dizaine de tentes ce soir là. L'occasion pour Druss de discuter avec un préparateur sportif belgo-canadien qui, avec sa femme, a démarré en vélo deux mois avant nous... mais du Portugal.😱

Le gars lui a conseillé de faire rouler la zone de la blessure sur un objet rond pour vasculariser : une canette de bière pleine et fraîche ça marche bien d'après Druss.

Oui on a cadré un peu la photo il y avait un peu de monde.


Et nous voilà enfin à Tromsø. Une ville bien plus vivante que Bodø.  


On atterrit chez Ruth, marathonienne allemande d'une gentillesse incroyable qui vit dans la banlieue de la ville avec son chien Civo (Kiiivooo), la prunelle de ses yeux.   Je comprends vite en voyant le chien gambader dehors au petit matin, alors qu'elle est partie travailler, que l'affaire risque d'être grave.  Impossible de ramener le clébard à la maison, malgré la tranche de jambon cru achetée au prix du zirconium que je lui balance sous le museau.  Au bout de vaines tentatives le voilà même qui disparaît.  On a dû rameute le quartier et Ruth pour finalement le retrouver.   

Demain départ de la dernière étape de ce voyage, le nordkap.  Il ne reste que 600 km mais aucun arbre pour freiner le vent.  Et il faudra passer le tunnel de l'enfer....

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