La montée s'avère longue, mais l'acclimatation de ces dernières semaines joue à fond et c'est presque sans peine que nous franchissons le col à 4000. "Nous" décidons, pour profiter de la vue de bivouaquer au col (merci à Laurent de supporter mon petit caprice de remonter une piste défoncée après une journée déjà bien chargée, juste pour voir les montagnes. Car c'est important, la vue)
Non? |
Mais, on le savait, les cols ne sont pas là meilleure option pour planter la tente, car le vent y est plus fort, et la condensation sera maximale le lendemain. Malgré le froid, je tente quelques photos de nuit dont une est réussie
Troublant quand on ne reconnaît aucune étoile |
Au détour d'un virage j'aperçois une silhouette familière: Hey mais oui! c'est Hubertos panamericanos en personne. Il nous a devancé grâce à sa technique hors pair d'harponnage de camions dans les montées (il est fou le gars). Depuis la dernière fois, il s'est trouvé une charmante compagnie en la personne de... Cookie, un petit corniaud qu'il a recueilli dans les montagnes et qui, pour l'instant, tient dans une sacoche. Pour l'instant seulement...
Mignonne non? |
Et succès garanti à chaque arrêt |
On passe une bonne soirée, désaltérante (comprendre houblonnée), dans un recreativo en bordure de Limatambo. Dans l'ambiance festive, je tente un "chicharon", sans savoir qu'il s'agit de peau de porc grillée (euh, ben c'est pas terrible en fait, même avec la bière).
Jour 3. On laisse Hubert se reposer de sa nuit perturbée par un cookie déchaîné et on se lance dans le deuxième col, presque aussi haut (l'appellation montagne russe est définitivement surfaite). Manque de chance aux environs de Cuzco la densité de population est telle qu'on ne trouve pas de coins pour camper. On est contraint de pousser les machines jusqu'à l'Estrellita, au centre-ville.
L'hostal est un havre de calme à deux pas de la plazza de arma. C'est le rendez vous des cyclotouristes qui crapahutent dans les Andes et on y fait de chouettes rencontres.
On y est hébergé en dortoir, mais pour 20 soles (7€) déjeuner compris, c'est top. |
Depuis hier, nous visitons les alentours. On boycotte machu pichu, véritable machine à cash du Pérou, tellement blindé de visiteurs qu'il faut faire la queue pour accéder au site. Mais il y a plein de choses à voir, d'ici le départ de Laurent, vendredi.
Un prochain post très bientôt!
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