Pages

mardi 16 août 2016

Rive est du lac Titicaca (de Puno à La Paz)

La validation de sortie du territoire est une chose sérieuse au Pérou. Baladés de la "Dirección General de Migraciones" à la division du tourisme de la police péruvienne, nous aboutissons enfin au "Palacio de Justicia", où entre deux avocats chuchotants de mauvaises nouvelles à leur client, nous obtenons finalement du fonctionnaire de service, le précieux sésame.

Le transport des vélos en collectivos jusqu'à Moho sera pour une fois une formalité,  et nous voilà à pied d'oeuvre pour longer le lago par sa rive est, quasiment sans trafic.





Au bivouac. 
Peu avant la frontière, Nous plantons les tentes dans la cours de l'école et très vite quelques Mama tricoteuses et jeunes désœuvrés nous entourent. La présence des enfants et du drôle de vélo d'Yvan n'y est sans doute pas étrangère.




Les choses se corsent légèrement le lendemain. Dès la frontière passée, le bon bitume cède la place à un mauvais ripio, qui à la mauvaise idée en plus de se redresser. La santé de la troupe accusant quelques faiblesses, nous nous trainons jusqu'à Puerto Acosta, point d'entrée en Bolivie. 




Muchas gracias Reddy por sus explicaciones entusiastas 
Nos premiers contacts avec les boliviens sont très chaleureux.  Dès notre arrivée, Reddy l'archéologue, nous accoste pour nous expliquer les nombreux sites incas et pré-incas de la région, la plus part n'étant pas complètement restaurés. Avec une vingtaine de touristes par an, passant en Bolivie par ce poste frontière (aux dires du douanier), le moins qu'on puisse dire c'est que le potentiel reste à développer. Mais son enthousiasme est communicatif. Donc n'hésitez pas à le contacter (voir topo), il se fera un plaisir de vous les faire visiter. 






Très pratique d'avoir un enfant sous la main pour convaincre de se laisser photographier 

Tri des pommes de terre avant plantation. 
La Bolivie semble bien plus pauvre encore que le Pérou. On est d'ailleurs très vite dans le bain: très difficile de se ravitailler en route. Les magasins sont peu achalandés dans cette partie non touristique. On termine l'étape sur les réserves: pâtes à la soupe lyophilisée.

Des m... Sucrées en bouteille, il y'a. De l'eau, non.

Derniers regards sur le lago. 

Les 6000 réapparaissent 

Dans quelques minutes, il gèle. Demain, -8 au déjeuner 

Un petit restaurant habituel en bord de route. On y mange un menu pour 6 bolivianos (moins d'un euro)
Derniers tours de pédales, et nous arrivons à la Paz.  La découverte de la ville depuis El Alto est stupéfiante. Elle s'étale de 4200 à 3200 m - les quartiers riches étant en bas - et remonte tous les versants de la cuvette.

Le télécabine prend tout son sens ici. 10 minutes pour atteindre El Alto au lieu d'une heure par la route. 



Ascenseur chargé. 
Jean-marc arrive ce soir. Quelques jours d'acclimatation et nous partons pour le Sajama.

Topo




 La rive est du lac Titicaca devient somptueuse quelques km après huancané. Le tronçon entre Juliaca et Huancané ne présente pas un intérêt particulier (mais se fait sans problème, bitumée).  Nous avons pris un bus depuis Puno jusqu'à Juliaca puis un deuxième pour Moho. (A Juliaca, le bus fait le tour des arrêts de la ville, donc demander l'arrêt des bus pour Moho).  

ATTENTION : il faut absolument faire valider sa sortie du territoire péruvien à Puno (et ce n'est pas possible à Juliaca), sinon on est refoulé à la frontière.  Il faut d'abord se rendre au palais de justice dont l'entrée se trouve sur le côté sud de la plazza de arma pour obtenir un tampon (carte google).  Puis il faut aller à l'office de l'immigration juste à côté pour valider la sortie en précisant le temps que vous allez mettre pour arriver à la frontière (rue Jr Ayacucho, à 20m de la plazza de armas).

A Moho il faut bien prendre la route qui descend (en direction de Conima) et non la PE34I qui va directement à Ninantaya.  Elle suit le lac au plus près (route goudronnée magnifique). Après Conima, on rejoint le petit village de Tilali où se trouve un poste frontière (différent a priori du poste de Ninantaya).

A partir de là on rejoint Puerto-Acosta par 15 km (350m d+) de pistes en état moyen, avec encore quelques très belles vues sur le titicaca.  Poste frontière de Puerto Acosta en sortie du village.

Ravitaillement possible à Moho et Puerto Acosta, mais a priori pas grand chose dans les tout petits villages entre les deux.  (on a eu quelques difficulté à faire accepter nos sols péruviens par les commerçants de Puerto Acosta)

Depuis Puerto Acosta à Escoma, une nouvelle route goudronnée toute neuve vous attend (elle était en travaux et donc interdite à la circulation quand nous sommes passés).  La route 16 reste tranquille jusqu'a Achacachi où elle rejoint celle qui vient de Puno en passant par copa cabana.  Ensuite c'est blindé de bus. 


Reddy: 
REDDY GYAYGUA BELLIDO
Arqueólogo 
Encargado de cultura y turismo 
Puerto Acosta 
Reddy.gb@hotmail com
67140804



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire